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Gaïa Baudet

Photographe, animatrice radio, passionnée d'ancres et d'encre

Mes Mods

Je crée des mods pour moi et mes ami·e·s. J’adore pouvoir choisir les matières, mouvements, complications, cadrans et aiguilles, bref, tout personnaliser. Et le mieux, c’est que c’est assez accessible !

La première

Petit craquage : je voulais assembler ma propre montre. Quelque chose de simple, sans complications. Mon choix s’est porté sur un NH38, avec un cadran ouvert laissant apparaître le balancier, et un fond vissé transparent sur lequel j’ai modifié la masse oscillante moi-même. Première construction oblige, il y a eu quelques galères : je me suis un peu énervée pendant l’aiguillage, tordant la trotteuse au passage 😅. Et il y a aussi une minuscule poussière sur le cadran, invisible pour les autres, mais impossible à ignorer pour mon côté maniaque.

Je l’adore. C’est la première, donc je ne m’en séparerai jamais.❤️ (Bon, après… si quelqu’un veut me l’échanger contre une Breguet Reine de Naples, on peut en discuter 😏)...

La pilote

La personne que j’aime n’avait pas vraiment de montre, à part la Tissot PR50 que je lui avais offerte. Il lui fallait une montre qu’elle aime vraiment.

Elle adore les montres de pilote vintage, alors je me suis lancée : j’ai commandé un mouvement, un boîtier en bronze, un magnifique cadran sur lequel j’ai posé des aiguilles cathédrales, et je lui ai ajouté au choix un bracelet parachute vert et rouge ou un bracelet en cuir marron avec une belle patine (ça dépend des jours).

Le résultat me plaît énormément, et surtout, elle l’adore ! ❤️

La Brestoise

Je sais, oui, Forban a déjà créé une montre appelée La Brestoise. Mais voilà le contexte : une doctorante chinoise venue en France pour sa thèse la termine en décembre. La personne qui l’encadre est donc venue me voir pour que je réalise une montre symbolisant son passage à Brest.

J’ai tout de suite pensé à la mer. Je suis donc partie sur un boîtier type Oyster bicolore (or/acier), un cadran bleu inspiré de l’Omega Seamaster, mais avec des index façon Grand Seiko. J’ai modifié le disque de date pour que les chiffres soient bleus, en rappel du thème marin. J’ai trouvé un jeu d’aiguilles argentées, mais la trotteuse ne me plaisait pas. Je me suis donc mise à la recherche d’une trotteuse bleue avec indicateur de marche, et là, la montre a vraiment pris vie !

Et pour la touche finale : une couronne sertie d’un saphir bleu.

Une montre qui fait écho à la mer et à Brest, tout en symbolisant un très beau chapitre de vie. J'ai une vidéo de cette construction à monter, qui sera en ligne ici bientôt (j'espère).

La plongeuse givrée

Encore une fois, je voulais une nouvelle montre (je commence à en avoir beaucoup trop…). Je me dis : « Tu n’as pas de plongeuse, il t’en faut une, il pleut souvent en Bretagne » (oui, c’est mon excuse, mais elle est valide !).

Depuis que j’ai été hypnotisée pendant plus d’une demi-heure par la Tudor Black Bay GMT cadran blanc que j’avais vue en boutique dans l’Oise, et avant que la vendeuse ne me rappelle gentiment que "les vitrines doivent rester propres, ne vous collez pas à la vitre", je suis convaincue qu’une plongeuse manquait cruellement à ma vie ! :’)

La Givrée

Je voulais une plongeuse claire, argentée. Je trouve un boîtier de Seiko SKX007, un insert de lunette en acier, un mouvement NH35 et un cadran gris façon météorite. Le combo était parfait ! Il ne me manquait plus que des aiguilles un peu moins “masculines” que celles de chez Tudor (et leur fameuse aiguille des heures, mais c’est un autre débat…). Des aiguilles type Oyster me paraissaient idéales : cohérentes dans la forme, élégantes, et le lume bleu apporte la touche finale. C’est une montre givrée, au sens propre comme au figuré !

L’assemblage (ou le combat)

Je crois n’avoir jamais autant galéré à assembler une montre !

J’ai dû ajuster absolument toutes les pièces : la tige de remontoir, le cadran, le bracelet métallique… rien ne passait. Le cadran étant trop grand, j’ai sorti mes limes et poncé le tout pendant une bonne demi-heure, avec une attention extrême pour ne rien plier ni rayer. Il est finalement rentré (un peu en force, certes), mais tout tient parfaitement !

Même histoire pour le bracelet, qui remontait trop sur la lunette et m’empêchait de faire joujou avec. Même méthode : un petit ponçage pour ajuster la hauteur, et… victoire ! Tout s’emboîte à la perfection.

La fierté du détail

Je suis super fière de mon aiguillage : la date se change exactement à minuit, et non à minuit moins cinq ou minuit cinq. C’est peut-être un détail, mais quand on est maniaque, ça compte ! 😄

Hâte d'en faire encore pleins d'autres ! Pourquoi pas un chrono ?