Mourir à Brest
Avant de mourir, je veux d'abord vivre !
Et c’est sans doute la meilleure manière de dire tout l’amour que je porte à cette ville, à son architecture, à ses lumières changeantes, et surtout aux rencontres que j’y ai faites au fil des années.
Je ne suis pas Brestoise d’origine. C’est en venant du Sud que Brest m’a happée, d’abord sur la route, puis à l’arrivée. J’ai été bluffée, oui, même par la circulation brestoise ! Ce n’est qu’un détail, mais ça en dit long sur l'attachement que je porte à cette ville : l’ambiance poisseuse de certaines ruelles, l’odeur singulière de Recouvrance, l’humeur rugueuse et tendre des Brestois… Et puis, surtout, il y a l’amour de ma vie, qui vit ici. C’est pour tout cela que j’ai choisi de m’y installer. Et je ne l’ai jamais regretté.

La variété des bâtiments brestois est une chose dont je ne me lasse pas. On entend parfois dire : « Brest possède une architecture banale. » Non. Brest est tout sauf banale. Elle est brute, carrée, ronde, sauvage et pourtant sophistiquée. En fait, Brest, c’est un peu comme mon chien après une balade sous la pluie : il pue, il colle… mais je l’aime quand même.
Beauté brutale
"It's Alive !"
D’autres viendront s’ajouter à celles-ci, c’est sûr. Je n’en ai pas fini avec cette ville. 😄